URL de cet article: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=32526
“Pussy Riot” ou les dupes infortunées de l’hégémonie américaine
par Paul Craig Roberts
|
|
Le 27 aout 2012
| |
Mon
cœur est compatissant avec les trois jeunes femmes russes du groupe de
rock Pussy Riot. Elles ont été sévèrement trompées et utilisées par les
ONG financées par Washington qui ont infiltrées la Russie. Pussy Riot a
été envoyé en mission, mission qui était clairement illégale de par la
loi.
Nous
devons admirer et apprécier l’aplomb de ces jeunes femmes, mais nous
devons ruminer sur leur naïveté. Washington avait besoin d’un cas de
figure populaire avec lequel diaboliser le gouvernement russe pour avoir
osé s’opposer à l’intention de Washington de détruire la Syrie, de la
même manière qu’elle a détruit l’Irak, l’Afghanistan et la Libye, tout
comme elle a l’intention de détruire le Liban et l’Iran.
Mais
en offensant intentionnellement les pratiquants religieux, ce qui serait
un crime haineux aux États-Unis et dans ses pays vassaux européens et
du Royaume-Uni, les talentueuses jeunes femmes ont violé la loi
statutaire russe.
Avant
le procès des jeunes femmes, le président russe Poutine avait exprimé
son opinion à savoir que les femmes ne devraient pas être sévèrement
punies. Prenant l’occasion au vol depuis Poutine, le juge a condamné les
jeunes femmes trahies par les ONG financées par l’Amérike (NdT: Ici
Roberts écrit l’adjectif de son pays “amerikan” afin de germaniser le
nom à dessein…), à deux ans au lieu des sept prévus par la loi.
On me
dit depuis, que Poutine aura les jeunes femmes libérées après six mois,
mais cela bien sûr ne servirait pas la propagande de l’empire amérikain.
Les instructions données à la cinquième colonne financée par Washington
étant de rendre impossible toute clémence du gouvernement russe à
l’égard de Pussy Riot.
Les
manifestations organisées par Washington, les émeutes, les dommages à la
propriété publique et privée, les assauts contre les images
représentatives de l’état et de la religion par les dupes russes de
Washington vont rendre impossible à Poutine d’outrepasser l’opinion
nationaliste et de faire commuer la peine des femmes de Pussy Riot.
C’est
ce que veut Washington. Alors que Washington continue de massacrer un
vaste nombre de gens autour de la planète, il va montrer du doigt ce qui
arrive à Pussy Riot. Les medias de la pressetituée
vendus et achetés de l’occident vont focaliser sur le diable russe et
non pas sur le diable Washington, Londres et leurs états marionnettes
européens qui massacrent les musulmans par containers entiers.
La
disparité entre les droits de l’Homme entre l’occident et l’orient est
incroyable. Quand un trublion chinois demanda la protection de
Washington, le gouvernement “autoritaire” chinois autorisa la personne à
quitter la Chine pour l’Amérique. Mais quand Julian Assange, qui, à
l’encontre de la pressetituée
occidentale, donne lui, des informations véritables sur l’Occident,
obtint l’asile politique de l’Équateur, La Grande (sic)-Bretagne,
courbant l’échine devant le maître amérikain, refusa le laissez-passer obligatoire depuis le Royaume-Uni vers son pays d’asile.
Le
gouvernement britannique, à l’encontre du gouvernement chinois, ne vit
pas d’un mauvais œil de violer le droit international, simplement parce
qu’il sera payé en retour de seaux de fric par Washington afin d’être un
état paria.
Comme
le disait Karl Marx, l’argent tourne toute chose en une commodité qui
peut-être achetée et vendue: le gouvernement, l’honneur, la moralité,
l’écriture de l’histoire, la légalité, rien n’est à l’abri de l’achat.
Ce
développement du capitalisme a atteint son plus haut degré aux
États-Unis et dans ses états satellites marionnettes, dont les
gouvernements vendent les intérêts de leurs peuples afin de faire
plaisir à Washington et de devenir riches, comme Tony Blair et ses 35
millions de dollars.
Envoyer leurs citoyens combattre comme chair à canon pour l’empire de Washington dans de distants endroits
du monde est le service pour lequel les politiciens européens au
paroxysme de la corruption sont payés à faire. Malgré cette entité
connue sous le nom de démocratie européenne, les peuples européens et
britannique sont incapables de faire quoi que ce soit contre leur
mauvaise utilisation par les intérêts de Washington. Ceci est une
nouvelle forme d’esclavage. Si une nation est alliée de Washington, son
peuple est un esclave de l’empire amérikain.
Article original en anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=32415, le 19 août 2012 Traduction : Résistance 71 |