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octobre 2015
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La 21e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se réunira à Paris du 30 novembre au 11 décembre, n'a pas le droit d'échouer. Le temps presse : les pays industrialisés doivent réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais, en dépit de signaux de plus en plus inquiétants, leurs engagements ne sont toujours pas à la hauteur de l'enjeu. Un accord de façade risque aussi de détourner l'attention de l'urgente remise en cause d'un modèle de développement fondé sur l'exploitation des énergies fossiles, la course au productivisme et l'échange inégal entre les peuples. ¶ pages 1 et 13
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Cartographie :
Cécile Marin
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SupplémentTransmettre les valeurs de la solidarité
Dans les pays en guerre, les souffrances endurées prennent naturellement le pas sur la réflexion. C'est pour que les valeurs de la solidarité l'emportent sur les préjugés que des associations comme le Secours populaire français organisent des rencontres entre enfants d'origines différentes. Les « villages Copain du monde » essaiment ainsi un peu partout, du Liban au coeur de la France. Tout en suscitant des expériences aussi inattendues qu'inédites, ces initiatives nous ramènent à des interrogations fondamentales sur la notion même de « droits des enfants », cette conquête si fragile dans un monde sous tension. ¶ page I -
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SupplémentLes océans, grands oubliés du climat
Les négociations internationales sur le climat négligent trop souvent les océans. C'est pourquoi les associations, les scientifiques et les citoyens doivent se mobiliser à l'occasion de la COP21. L'un des enjeux majeurs sera la définition de règles précises concernant la protection des espaces marins et leur gestion durable. Pourquoi ne pas lancer, à cette occasion, un « club Océan et climat » ? ¶ page I -