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De l'intervention militaire en Syrie:
qui croire, BHL ou Jalili?
par Fida Dakroub
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Le 13 aout 2012
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Généralités
Nous
avouons à nos lecteurs que nous ne savons pas quel éditorial écrire
aujourd'hui. La guerre impérialiste contre la Syrie s’intensifie et les
masques tombent. Le représentant spécial de l'ONU pour résoudre le
conflit syrien, Kofi Annan, a démissionné [1] après avoir offert aux
conjurateurs un temps précieux pour qu’ils renforçassent leurs rangs et
lançassent une nouvelle vague d’ « attentats catastrophiques » dans les
villes syriennes. Drôle de coïncidence, la secrétaire d’État des
États-Unis, Hillary Clinton, avait proféré, quelques jours auparavant,
des menaces au gouvernement syrien, précisément au président Assad, pour
qu’il démissionnât afin d’éviter un « assaut catastrophique » [2] ; ce
qui pose un point d’interrogation sur le vrai rôle que joue l’Empire
étatsunien dans la soi disant « révolution syrienne ». Pour sa part, le
président étasunien, Barack Obama, a signé un document secret autorisant
l'aide étatsunienne aux groupes armés syriens [3].
Par
d’ailleurs, vous connaissez suffisamment les responsables de la
Sainte-Alliance arabo-atlantique pour saisir le ridicule de leur
discours sur la liberté, la justice, la démocratie et les droits de
l’homme. Je comprends, dans ce sens, qu'en Arabie saoudite notamment,
les femmes n’aient pas le droit de conduire ; je comprends bien que
jusqu’à présent les émirs et sultans arabiques règnent arbitrairement,
sans constitution aucune [4], et que leur « sérail est dans le désordre,
et qu’il est rempli de querelles et de divisions intestines » [5] ; je
comprends aussi que les nouveaux califs d’Istanbul, qui dénoncent la «
violation » des droits de l’homme en Syrie, n’hésitent pas à souffler le
feu de la haine chauviniste et religieuse contre les minorités kurde et
alaouite locales, en premier lieu, et contre la minorité chiite dans le
monde musulman entier, en deuxième lieu ; je comprends clairement
comment à un certain moment historique les grandes valeurs fondamentales
de l’Occident sur la liberté, la démocratie et la loi s’amalgament avec
celles du despotisme obscurantiste arabique et de l’islamisme califal
turc, pour créer ainsi une Sainte-Alliance contre la Syrie.
Pourtant,
ce que je ne comprends pas dans cette comédie burlesque intitulée «
Printemps arabe », c’est que le principal acteur n’est pas un arabe,
évidemment, mais un philosophe prosaïque et fastidieux, connu sous le
nom de Bernard-Henri Lévy, désormais BHL. Derrière BHL il y a cependant
à nouveau un comité secret qui pousse à la roue et oblige plus ou moins
ce mousquetaire « printanier » à jouer le rôle que l’on sait.
BHL : fantaisie, dandysme et bombardement aérien
Le
philosophe « humaniste », BHL, considère qu'il est temps que le chef de
l'État français, François Hollande, prenne exemple sur Nicolas Sarkozy
dans sa gestion du conflit libyen. Le cœur brisé, BHL ne peut plus
cacher son mécontentement du président Hollande qui, selon lui, a oublié
les promesses qu’il avait faites pendant sa campagne électorale. BHL en
rappelle le président Hollande, en lui demandant d’être assez courageux
pour prendre une décision ferme et historique et pour donner le feu
vert au bombardement de la Syrie, en suivant le scénario libyen. Après
un long soupir, BHL enfin exprime sa déception : « Je suis déçu par
Hollande », déclare-t-il dans une interview avec Le Parisien [6].
Selon
notre intellectuel « universaliste », si les belles paroles et les
discours ne sont pas suffisants à convaincre les Russes et les Chinois à
abandonner le président syrien Assad, « les plans d'attaque sont prêts
», admet-il. À vraiment dire, pendant quelques instants, j’ai eu
l’impression que c’était l’amiral Kornilov [7] qui parlait à son
état-major à la forteresse de Sébastopol, et non pas BHL au Parisien.
Notre philosophe « prit une physionomie pensive, se pinça les lèvres et
conserva cette attitude jusqu’à la fin de la partie » [8]. De sa manière
habituelle à vulgariser de grands thèmes, BHL simplifie le conflit en
Syrie en une simple bataille entre les mousquetaires de la liberté et le
despote de Damas. En plus, BHL présente sa vision d’une solution
concrète, mais ferme, à la crise syrienne ; il vulgarise plutôt la
solution : « Il ne faut pas grand-chose, chacun le sait, pour donner le
coup de grâce au régime. Il manque juste un pilote dans l'avion. Et,
même si les avions sont turcs, le pilote peut et doit être français ».
[9]
BHL
continue, avec son dandysme habituel, à présenter ses plans militaires,
sa « vision » d’un nouveau Moyen-Orient où la démocratie et la liberté
(sic.) règneraient : « ça voudrait dire acter l’échec lamentable des
Nations unies. Et forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et
cette fois les Turcs » [10]. Autrement dit, ce philosophe « humaniste,
universaliste, en soutien de toutes les victimes de toutes les
oppressions sans exception » [11], appelle à la formation d'une
Sainte-Alliance comprenant sous sa robe blanche la démocratie bourgeoise
occidentale, l’islamisme califal turc et le despotisme obscurantiste
arabique.
« Sois
transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie,
fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et
victorieux, Il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit
d'une ânesse » [12].
En
fermant à demi l’œil droit, BHL s’interroge si le scénario libyen a
donné du bon fruit pourquoi ne semer pas les mêmes graines en Syrie ?
Nous nous souvenons encore des temps heureux où BHL jouait Lawrence
d’Arabie en Libye. Dans une émission d’autrefois – l’émission « Revu et
Corrigé » de Paul Amar sur France 5, puis sur Europe 1, le 20 mars 2011
[13] – BHL revenait sur les derniers jours, les dernières heures
décisives qui avaient amené le conseil de sécurité de l’ONU à voter la
résolution 1973 : « la communauté internationale rend simplement
possible la reconquête de la Libye par les libyens libres», dit BHL. En
plus, monsieur BHL évoque aussi les perspectives d’une démocratie sortie
des ruines du kadhafisme : « un pouvoir de transition assez
démocratique s’est institué (…) je crois à ces grands emballements
révolutionnaires » [14]. En tout cas, ce dont monsieur BHL est certain
c’est que tout sera mieux que l’ordre terroriste qui était instauré par
Kadhafi, ce terrorisme d’État. Kadhafi, c’était un terroriste contre ses
civils, et un terroriste contre le monde entier. Tout sera mieux que
cela » [15].
Pourtant,
les équations de la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie » [16] de
monsieur Panglos [17], appliquées ici par BHL, ont malheureusement
entrainé la destruction totale de la Libye et le retour de ce pays à
l’âge de la pierre [18]. En dépit de l’emploi des mots qui raisonnent –
transition, démocratique, emballements, révolutionnaires – notre
philosophe noble se soumet avec la plus grande bonhomie du monde à
l’ennuyeuse forme discursive démocratique occidentale pour moquer sous
cette forme, et dans une langue fluide et aisée, la démocratie et les
valeurs démocratiques de l’Occident dans leur ensemble. En effet, au
grand dam et au grand dépit de monsieur BHL, les « mousquetaires de la
liberté » du Conseil national de transition libyen (CNT), après qu’ils
avaient pris le pouvoir, ont adopté la sharia islamique comme une
constitution [19]. Pourtant, monsieur BHL insiste à prouver « qu’il n’y a
point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles
» [20], le château de monseigneur le « Conseil national de transition »
libyen était le plus beau château, et madame la « Sainte-Révolution »
syrienne la meilleure des baronnes possibles [21].
À plus
forte raison, la principale erreur de BHL est sa certitude de la
victoire. Il est si sûr de son affaire qu’il croit tout réglé par une
bombe sur le palais présidentiel à Damas.
Jalili : l’Iran ne permettra pas que l'axe de résistance soit brisé
Une
chose est certaine : si nous laissons complètement de côté la «
talentueuse solution » de monsieur BHL, les chefs atlantiques savent
bien qu’une intervention militaire en Syrie ne sera jamais une
promenade, et que ce « pilote dans l’avion » dont parle BHL, une fois sa
« mission » aura été accomplie, il retournera à sa base militaire,
suivi d’une pluie de missiles balistiques à longue portée, en provenance
de la Syrie, du Liban et de l’Iran, c'est-à-dire de l’ « axe de la
résistance ». La preuve en est que l’adjoint du chef de l’état-major des
forces armées iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a déclaré que
l’Iran « ne permettra pas à l'ennemi d’avancer » en Syrie. Il a ajouté
que « pour l'instant il n'est pas nécessaire que les amis de la Syrie
entrent en scène et notre évaluation est qu'ils n'auront pas besoin de
le faire » [22]. Quelques jours plus tard, monsieur Saïd Jalili,
l'émissaire du Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a répété
les déclarations de Jazayeri en confirmant, à l’occasion de sa
réception à Damas par le président syrien Assad, que « l’Iran ne
permettra pas que l’axe de résistance, dont la Syrie est un élément
essentiel, soit brisé en aucune façon » [23].
Franchement,
en tant que chercheur, je trouve que les déclarations de monsieur
Jalili et du général Jazayeri sont plus fiables pour mes recherches que
les fantaisies de monsieur BHL.
Il
suffit de faire le parallèle avec ce que le quotidien israélien Haaretz
avait rapporté en février dernier. Selon Haaretz, le commandant des
forces spéciales de la Garde révolutionnaire iranienne, Kassam Salimani,
était arrivé à Damas pour prendre sa place parmi les membres de
l’état-major du régime syrien [24]. Haaretz ajoute que les forces
spéciales iraniennes, baptisées Force al-Quds, comptent 15, 000
combattants. Si ce rapport est correct, cela entraine à dire que les
déclarations continues des responsables iraniens à propos de la Syrie
sont plus sérieuses que nous le croyons, et que Téhéran considère la
Syrie comme une partie intrinsèque de sa sécurité nationale. Cela veut
dire aussi que si le « pilote dans l’avion », dont parle BHL ci-devant,
bombarde Damas, les Iraniens réagiront comme s’il avait bombardé
Téhéran.
De
surcroît, selon une source exclusive au quotidien libanais al-Akhbar,
monsieur Jalili, lors de sa dernière visite à Damas, a confirmé au
président syrien que la sûreté de la Syrie fait partie de « la sûreté
nationale, régionale et internationale de l’Iran ». Monsieur Jalili
ajoute que « si la situation s’aggrave, nous ne nous tiendrons pas les
bras croisés. Nous réagirons contre toute intervention militaire une
fois une force étrangère aura franchi la frontière syrienne. À
l’intérieur, nous sommes confiants que vous reprendrez contrôle de la
situation et que vous dépasserez la crise » [25] (T.d.A).
De Maizière : l’intellectuel de bistrot ne décide pas de la guerre
Quelqu’un
pourrait protester, le poing levé, en disant que « les Iraniens ne sont
que des haut-parleurs », et qu’une intervention militaire en Syrie
mènera certainement à une victoire totale contre le régime de Damas.
Dans ce cas, nous ne pouvons que nous reculer quelques mois en arrière,
laissant l’arène à ceux qui croient encore et se font croire à
l’intervention militaire, pour jeter un coup d’œil sur ce qu’un
responsable atlantique disait d’une telle intervention.
Le
ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a critiqué, dans
une interview au quotidien allemand Die Tageszeitung, les voix qui
appelaient à une intervention militaire en Syrie : « Je trouve
extrêmement pénible que n’importe quel intellectuel de bistrot dans le
monde exige l’engagement de soldats sans jamais avoir à rendre des
comptes par la suite » [26] (T.d.A). Il a ajouté aussi que « la
xyloglossie [27] répandue par des personnes qui n’ont aucun sens de
responsabilité crée de grandes espérances dans des régions comme la
Syrie, ce qui entraîne plus tard à des désappointements » [28] (T.d.A).
À ce
jour, monsieur de Maizière ne change pas de position. Dans une interview
au journal Welt am Sonntag, il s'est opposé, une nouvelle fois, à
l’intervention militaire : « L’échec de la diplomatie ne doit pas
automatiquement mener au début de l’option militaire » [29]. Il souligne
qu’une zone d’interdiction aérienne ne suffirait pas à pacifier le pays
mais que des dizaines de milliers de soldats étrangers devraient être
envoyés sur place. Une option qui n’est pas envisageable logistiquement
et politiquement pour monsieur de Maizière.
La selle de Djeha-Hodja Nasreddin
Djeha-Hodja Nasreddin perdit sa selle dans la ville où il s'arrêta pour passer la nuit. Il dit alors aux gens du village :
- Ou vous trouvez ma selle ou je sais ce que je ferai.
Alarmés
par ces propos, les paysans cherchèrent partout, sans rien trouver. Ils
revinrent à l'hôtel de Djeha-Hodja Nasreddin et le virent en train de
seller son âne. Avant qu'il ne quitte la ville, ils lui demandèrent :
- Qu'aurais-tu fait si ta selle n'avait pas été retrouvée ?
- J'ai une vieille sacoche à la maison, répondit-il. Je l'aurais découpée et j'en aurais fait une nouvelle selle.
En
guise de conclusion, il reste à dire que depuis le début de la guerre
impérialiste contre la Syrie, les chefs de la Sainte-Alliance
arabo-atlantique ne cessent pas de proférer des menaces au président
syrien Assad :
- Ou tu démissionnes ou nous interviendrons !
- Et si je ne démissionne pas, que feriez-vous ? répond Assad.
- Nous t’avertirons de nouveau, ou tu démissionnes ou nous interviendrons !
- Et si je ne démissionne pas ? répond Assad ; ainsi de suite, jusqu’à la fin des jours !
Fida Dakroub, Ph. D
Pour communiquer avec l'auteure : http://bofdakroub.blogspot.com/
Notes
[1] Russia Today. (3 août 2012). “Kofi Annan resigns as Special Envoy to Syria”. Récupéré le 6 août 2012 de http://www.rt.com/news/kofi-annan-steps-down-syria-envoy-704/
[2] Reuters. (8 juillet 2012). “Clinton: Syria must end violence to avoid "catastrophic assault"”. Récupéré le 6 août 2012 de
http://uk.reuters.com/article/2012/07/08/uk-syria-crisis-clinton-idUKBRE8670AP20120708
[3] Le Monde. (2 août
2012). « Syrie : Obama a signé une directive secrète de soutien aux
rebelles, selon CNN ». Récupéré le 8 août 2012 de
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/08/02/syrie-obama-a-signe-une-directive-secrete-de-soutien-aux-rebelles-selon-cnn_1741289_3218.html
[4] Russia Today. (9
août 2012). السعودية تصدر احكاما بالسجن ومنع السفر ضد النشطاء المطالبين
بحقوق الانسان. Récupéré le 11 août 2012 de
http://arabic.rt.com/news_all_news/news/591835/
[5] Dans « Lettres persanes » de Montesquieu ; lettre LXV.
[6] Le Figaro. (3 août 2012). « BHL “déçu” par François Hollande sur le dossier syrien ». Récupéré le 6 août 2012 de
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/03/01002-20120803ARTFIG00325-bhl-decu-par-francois-hollande-sur-le-dossier-syrien.php
[7] Vladimir
Alekseïevitch Kornilov (1806 – 1854) est un vice-amiral russe qui fut
chef d'état-major de la Flotte de la mer Noire, héros de la Guerre de
Crimée, et créateur de la guerre de position.
[8] Le directeur des postes dans « Les Âmes mortes » de Gogol, première partie.
[9] Le Figaro, loc. cit.
[10] Le Parisien. (3 août 2012). Syrie : « Bernard-Henri Lévy déçu par François Hollande ». Récupéré le 6 août 2012 de
http://www.leparisien.fr/politique/syrie-bernard-henri-levy-decu-par-francois-hollande-03-08-2012-2112205.php
[11] BHL. (s.d). Ses combats. Récupéré le 7 août 2012 de
http://www.bernard-henri-levy.com/category/ses-combats
[12] Zacharie (9 :9).
[13] Europe1. (20 mars 2011). « Tout sauf Kadhafi », entrevue avec BHL. Récupéré le 8 août 2012 de http://www.dailymotion.com/video/xhq1xb_bhl-europe-1-20-mars-2011_news
[14] BHL, « Tout sauf Kadhafi », loc.cit.
[15] loc. cit.
[16] Une science fantaisiste mentionnée dans « Candide ou l’Optimisme » de Voltaire ; ch. 1.
[17] Panglos est un
professeur de métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie, précepteur de
Candide et de Cunégonde dans « Candide ou l’Optimisme » de Voltaire.
[18] Russia Today. (19 octobre 2011). ‘NATO has bombed Libya back to Stone Age’. Récupéré le 8 août 2012 de
http://www.rt.com/news/nato-libya-machon-former-219/
[19] Fox News. (22
août 2012). “Libyan Draft Constitution: Sharia Is 'Principal Source of
Legislation'…”. Récupéré le 8 août 2012 de
http://nation.foxnews.com/undefined/2011/08/22/libyan-draft-constitution-sharia-principal-source-legislation#ixzz22yZUt1j7
[20] Phrase tirée de « Candide ou l’Optimisme » de Voltaire, ch. 1.
[21] Production pastichienne d’un passage tiré de « Candide ou l’Optimisme » de Voltaire, ch. 1.
[22] L’Orient-Le Jour. (1 août 2012). « L’Iran “ ne permettra pas à l’ennemi d’avancer ”en Syrie ». Récupéré le 7 août 2012 de
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/771233/L'Iran_%3C%3C+ne_permettra_pas_a_l'ennemi_d'avancer+%3E%3E_en_Syrie.html
[23] Radio-Canada. (7 août 2012). « Téhéran veut jouer un rôle pour résoudre la crise syrienne ». Récupéré le 8 août 2012 de
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/08/07/007-syrie-iran-rencontre-mardi.shtml
[24] Zvi Bar’el. (6
février 2012). “Report: Top Iran military official aiding Assad's
crackdown on Syria opposition”. Publié sur Haaretz. Récupéré le 8 août
2012 de
http://www.haaretz.com/news/middle-east/report-top-iran-military-official-aiding-assad-s-crackdown-on-syria-opposition-1.411402
[25] Chalhoub, Élie.
(9 août 2012). “Iran Conference: Setting the Stage for Dialogue in
Syria”. Publié sur al-Akhbar. Récupéré le 11 août 2012 de
http://english.al-akhbar.com/content/iran-conference-setting-stage-dialogue-syria
[26] Hurriyet. (11 juin 2012). “German minister says no to Syria military intervention”. Récupéré le 11 août 2012 de
http://www.hurriyetdailynews.com/german-minister-says-no-to-syria-military-intervention-.aspx?pageID=238&nID=22871&NewsCatID=351
[27] Figure de
rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots. C'est une
forme d'expression qui, notamment en matière politique, vise à
dissimuler une incompétence ou une réticence à aborder un sujet en
proclamant des banalités abstraites, pompeuses, ou qui font appel
davantage aux sentiments qu'aux faits.
[28] loc. cit.
[29] RFI. (6 août 2012). « L'Allemagne toujours opposée à une intervention militaire en Syrie ». Récupéré le 11 août 2012 de
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20120806-allemagne-toujours-contre-une-intervention-militaire-syrie-maiziere
Docteur en Études françaises (UWO, 2010), Fida Dakroub
est écrivaine et chercheure, membre du « Groupe de recherche et
d'études sur les littératures et cultures de l'espace francophone »
(GRELCEF) à l’Université Western Ontario. Elle est militante pour la
paix et les droits civiques.
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