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En Syrie, Obama combat les guerres de Bush
L’opposition syrienne signe une
lettre pro-guerre néoconservatrice à Obama
par Tony Cartalucci
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Le 27 juillet 2012
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Les
néoconservateurs ont appelé le président américain Barack Obama
d’assister à l’établissement de “zones de sécurité” en Syrie, dans une
lettre récente rendue publique par les “Foreign Policy Initiative” (FPI)
et la “Fondation for the Defense of Democracies” (FDD), toutes deux de
fausses institutions et de véritables fondations corporatives, financées
par la grosse industrie et le gouvernement, extensions de think-tanks
plus importants comme l’American Enterprise Institute, créé pour
les agendas motivés par la finance, plus spécifiquement: les guerres.
Ces entités ne servent que le seul but de la fabrication du consensus
derrière un agenda qui n’a que peu ou pas du tout de soutien auprès de
l’opinion publique.
La lettre dévoilée par l’article de Foreign Policy: “Conservatives call on Obama to establish ‘safe zones’ in Syria,” non seulement ne fait que répéter le rapport de la Brookings Institution, financée par les Fortune-500, “Assessing Options for Regime Change,”
lui-même répété presque verbatim par Hillary Clinton, mais fut signé
par les co-conspirateurs de l’invasion de l’Irak incluant Elliott
Abrams, Karl Rove, Paul Bremer, Robert Joseph, and Douglas Feith, et les
conseillers de Mitt Romney, incluant Eric Edelman, Jamie Fly, Robert
Kagan, and Stephen Rademaker et le membre du Syrian National Council,
Radwah Ziadeh.
Radwah Ziadeh, qui est aussi il est bon de le
rappeler, un membre de longue date de l’institut de la Paix du ministère
des affaires étrangères américain (USIP), Institut qui vient juste de
révéler qu’il est derrière l’entraînement, le conseil des leaders de
l’opposition syrienne, ainsi que responsable de la préparation d’une
nouvelle constitution pour la Syrie, qui s’appelle pour le moment: “un
document de stratégie pour la transition”.
Ce qui est peut-être le plus perturbant dans cette
lettre des néo-conservateurs, est qu’elle appelle essentiellement pour
une zone d’exclusion aérienne:
“Nous insistons pour la prise de mesures immédiates,
en consultation étroite et continue avec le congrès des Etats-Unis, pour
travailler avec les partenaires régionaux afin d’établir des zones
aériennes de sécurité, qui couvriront les zones déjà libérées de la
Syrie, utilisant la puissance militaire non seulement pour protéger ces
zones de plus d’agression du régime d’Al-Assad par ses forces régulières
et irrégulières, mais aussi pour neutraliser la menace posée par les
armes chimiques et biologiques à la disposition du régime dictatorial
syrien.” En fait un amalgame de tous les faux prétextes déjà utilisés
par les Etats-Unis afin de déclencher des guerres contre ses ennemis ces
20 dernières années, ainsi que les coups bas afin de leurrer les
Américains dans une autre guerre. La lettre révèle une fois de plus qui
est véritablement derrière la politique étrangère américaine et que des
intérêts va t’en guerre privés de la finance et de l’industrie, et non
pas des préoccupations humanitaires, cherchent à répandre le sang
américain pour la poursuite de leur volonté d’hégémonie mondiale.
Il a été extensivement révélé que la campagne contre
la Syrie a commencé dès 2007, pendant le second mandat de Bush. Avec
cette liste de signataires qui inclut aussi Paula Dobriansky, Max Boot,
Eric Edelman, William Kristol et Danielle Pletka, nous avons en fait
l’agenda de 2007 qui se réalise et nous laisse à la porte d’entrée de la
guerre avec l’Iran. Essentiellement, notre soi-disant démocratique,
progressiste libéral président Obama, fait et continue les guerres des
républicains néo-conservateurs de Bush. Guerres au pluriel, parce que la
Libye était aussi sur la longue liste des nations ciblées par les
néocons et fut aussi l’objet d’une lettre au président Obama (et une
autre à la représentation républicaine du congrès), insistant sur le
fait qu’il devait intervenir militairement, ce que firent les
Etats-Unis.
Vidéo (en anglais): Sept nations
en cinq ans – Le général américain Wesley Clark expose en 2007 les
ambitions des néo-conservateurs remontant à 2001, qui impliquaient la
destructions de 7 nations: l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie, le Soudan et l’Iran. L’Irak, la Libye et la Somalie ont
souffert d’attaques directes sous forme d’interventions militaires par
les Etats-Unis, le Liban et le Soudan tout comme la Syrie maintenant,
ont souffert de manœuvres de déstabilisation et des menaces de guerre
ouverte ont été proférées à l’encontre de l’Iran, il n’y a de fait aucun
doute que ce plan est en cours de réalisation; que les néocons sont en
train littéralement d’articuler la prochaine phase et qu’avec leurs
lettres au président des Etats-Unis, indiquent qu’ils et les intérêts
qu’ils représentent, n’ont en fait jamais quitter les commandes du
navire en 2008.
L’affaire de la Syrie n’est en aucun cas à propos d’un peuple se soulevant contre un dictateur. Elle a tout à voir avec les néo-impérialistes couplant leurs rêves fomentés de longue date d’hégémonie mondiale au sein d’un “idéalisme humanitaire”, de la promotion de la démocratie, de la liberté, et si cela échoue, l’entretien de la peur avec le terrorisme et de la violence qu’ils créent eux-mêmes. Ils, les néoconservateurs et les intérêts industrio-financiers qu’ils représentent, ainsi que tous ceux qui les aident dans cette entreprise de l’autre côté de la barrière politique, comme Hillary Clinton, constituent tous la plus grande menace contre la paix mondiale et non pas le gouvernement de la Syrie, qui n’a jamais au grand jamais menacé les Etats-Unis ou son peuple de quelque manière concevable que ce soit, ni n’en possède du reste la capacité, même s’il le désirait.
Et tandis que la mégalomanie occidentale ne pourra
être matée que par la défaite aux mains de ses ennemis d’outre-mer, nous
pouvons en ce qui nous concerne, reprendre notre destinée en main chez
nous en identifiant, boycottant et en remplaçant les institutions
financières et corporatives monolithiques auxquelles nous avons prêté
l’influence non-méritée avec laquelle elles parasitent et détruisent le
monde (corporations and financial institutions.)
Le 24 Juillet 2012
url de l’article original: http://landdestroyer.blogspot.fr/2012/07/in-syria-obama-fights-bushs-wars.html
Traduit de l’anglais par Résistance 71
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