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L’Union Pour la Méditerranée:
L’Outil du Soft Power pour la Globalisation de l’OTAN.
par Julien Teil
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Le 24 avril 2012
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La
géopolitique des Etats-Unis tend à démontrer une farouche volonté de
conserver une mainmise sur les armées des territoires conquis. La
division géographique du monde en zones de responsabilités –
responsabilité qui serait donc la leur – en est une preuve évidente.
Dans cette perspective, L’OTAN est en réalité le résultat d’une
conquête: celle des Nations Européennes occupées suite à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale. Dans la poursuite de ces intérêts de
globalisation de leur puissance et donc de vassalisation des Nations,
l’OTAN a progressivement révélé son véritable dessein en poursuivant sa
volonté d’élargissement malgré la chute de l’URSS à laquelle elle était
vouée à faire contrepoids.
Source : http://www.defense.gov/home/features/2009/0109_unifiedcommand/ L’Inclusion des Politiques de Cooptation de l’OTAN par l’Union Européenne.
L’occupation de l’espace européen se concrétisa
politiquement avec l’Union Européenne qui agit en tant que vassal des
intérêts états-uniens. L’UE renforce l’intégration de l’OTAN au sein de
l’Europe et par extension établit une coopération sécuritaire et
administrative avec les Etats-Unis. Lorsqu’en 1995, l’Europe se tourne
vers ses voisins méditerranéens avec
le Processus de Barcelone (ou EUROMED), une nouvelle voie est offerte
aux Etats-Unis pour leur projet d’extension de leur hégémonie. Basé
officiellement sur une volonté de créer des liens avec ses voisins
méditerranéen, le projet mutera avec les efforts de Nicolas Sarkozy. En
2008, ces efforts sont récompensés et officialisent la création de
l’Union Pour la Méditerranée (UPM) qui regroupera les 27 pays membres de
l’UE ainsi que 16 voisins d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. La
nouvelle organisation régionale se donne alors pour objectif de
« promouvoir l’intégration économique et démocratique » de ces 16 pays.
Sarkozy et l'Émir du Qatar, Hamad bin Khalifa-al-Thani à Paris lors du sommet de l'UPM, le 13 juillet 2008 Parmi ces pays, figurent des pays n’ayant aucune côte avec la mer Méditerranée comme la Mauritanie et la Jordanie. Mais ces derniers ont le bénéfice de faire partie du Mediterranean Dialogue de l’OTAN. Créée en 1994, cette initiative de coopération de l’OTAN regroupa dans un premier temps L’Egypte, Israël, la Jordanie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ils seront ensuite rejoints par la Jordanie (1997) et l’Algérie (2000). L’initiative permit notamment d’obtenir l’envoi de troupes égyptiennes, marocaines et jordaniennes au sein des Opérations de Maintien de la Paix menées par l’OTAN en Bosnie et au Kosovo[1]. En 2004, une nouvelle initiative de coopération est lancée par l’OTAN en Turquie cette fois. Il s’agit de l’Istanbul Cooperation Initiative (ICI) qui a accessoirement opéré la jonction du Conseil de Coopération du Golfe avec l’OTAN.[2] Cette initiative est une extension du Mediterranean Dialogue à laquelle elle est identique en dehors de son objectif géographique qui est le Golfe Persique. Ces deux initiatives se renforcent progressivement avec la création de l’Union pour la Méditerranée. Carte des Partenariats de l’OTAN Source de la carte : http://www.nato.int/docu/update/2004/01-january/f0110b.htm
Les Etats-Unis et leurs alliés affichent donc une
double stratégie: une stratégie de coopération militaire avec l’OTAN et
une stratégie politique de soft power importée des Etats-Unis et
pris en charge par l’Union pour la Méditérannée dont une des vocations
est la « démocratisation » de ses pays membres. Sur le Continent
africain, ce projet est perçu comme une concurrence directe, voir un
moyen d’affaiblir l’Union Africaine, projet conduit par la Jamahiriya
Arabe Libyenne. La Libye ne jouera d’ailleurs qu’un simple rôle
d’observateur au sein de l’Union pour la Méditerranée. Le projet est de
surcroîtt très favorable à la division géographique de l’Afrique selon
le découpage imaginé pour installer AFRICOM ainsi que selon la carte
inspirée du Conflit de Civilisation cher aux néoconservateurs. L’UPM
détache l’Afrique du Nord du continent territorial, tout comme le
proposent ces projections. Les pays du Moyen Orient membres de l’UPM
(Liban, Jordanie, Syrie, Palestine) font quant à eux partie du projet de
Nouveau Moyen Orient et sont au centre de la politique extérieure commune de l’Union Européenne, des Etats-Unis et d’Israël.
Le point commun de tous les pays de l’UPM est qu’ils
ont tous été lors du siècle dernier soient des colonies, soient sous
mandat de Nations Européennes. Ceci créé la possibilité d’utiliser
l’expérience de ces Nations Européennes dans le remodelage, la
déstabilisation et l’exploitation de ces pays. Par ailleurs, les
problèmes domestiques rencontrés par ces pays sont souvent des
conséquences de la colonisation, de l’ingérence et de projections
stratégiques antérieures qui ambitionnaient déjà des projets de
remodelages comme l’OCRS[3] ou le Mandat Français en Syrie[4].
REMDH ou le Soft Power Euro-Etasunien.
Dés 1995, le Processus de Barcelone prépara le
terrain à l’ingérence en demandant l’application de certaines
recommandations relatives aux droits de l’homme. En Parallèle et
officiellement pour concourir à l’application de ces recommandations, le
Réseau Euro-Méditérranéen des Droits de l’Homme (REMDH) voit le jour.
C’est lors d’une réunion organisée au Danish Institute for Human Rights à
Copenhague en 1997, qu’une dizaine d’individus se réunit pour penser ce
que serait ce réseau [5]. Le Danemark
n’est pas un pays étranger à l’OTAN puisque dix ans plus tard, son
premier ministre Anders Fogh Rasmussen, en deviendra Secrétaire Général.
Par ailleurs, le Danemark est une des clefs du Soft Power dans
la mesure où sa contribution financière aux ONGs internationales est
bien supérieure à celle des Etats-Unis, ce qui se révèlera être très
utile pour le REMDH.
Le réseau opte dés le départ pour oeuvrer en
coopération avec les objectifs du Processus de Barcelone mais aussi avec
ceux de la Commission Européenne et des gouvernements et parlements des
Pays Partenaires. Le sous-comité du Parlement Européen en charge des
Droits de l’Homme, et celui en charge des questions politiques et
sécuritaires coopèrent également avec le REMDH. Sur son site internet,
le réseau se présente tout de même comme “un réseau composé de plus de
80 membres représentants des organisations de défense des droits de
l’homme, des institutions et des personnes situées dans 30 pays de la
région euro-méditerranéenne”. Pourtant, le réseau décidera dés son
baptême de favoriser la création d’un réseau international d’ONGs
dépassant largement les frontières de l’Union Européenne et de la
Méditerranée, en particulier de l’autre côté de l’Atlantique.
Les financements du réseau sont donc en parfait
accord avec ces objectifs puisqu’ils proviennent premièrement de
l’Agence Danoise de développement international (DANIDA), qui fut
choisie par le réseau lui même pour premier collaborateur. Viennent
ensuite les financements de la Commission Européenne (618,222 euros pour
2002), de plusieurs services de Ministères des Affaires Etrangères ou
d’agences gouvernementales de pays européens: France (59,000 euros pour
2009), Espagne (125,000 euros pour 2006), etc. Des fondations
extra-européennes comme la Fondation Ford (107,689 euros pour 2008) et
la néo-zélandaise Peace Foundation apportent également de généreuses sommes au réseau.[6]
La Jonction avec la NED et le Lobby Pro-OTAN au Conseil des Droits de l’Homme.
La National Endowment for Democracy (NED), agence gouvernementale des Etats-Unis notoirement connue pour sa contribution aux changements de régimes, notamment via
son ingérence dans des processus électoraux souverains, est également
propre à semer la division dans la société civile de nombreux pays. Elle
ne finance pas directement le REMDH mais est cependant parvenue, depuis
au moins la période des guerres d’Afrique Centrale, à nouer des
partenariats avec des ONGs européennes. Notamment avec la FIDH
(Fédération Internationale des Droits de l’Homme) qui regroupe 164 ONG
dans le monde. Le REMDH va contribuer à renforcer l’action de la NED en
améliorant ses partenariats avec de grandes ONGs européennes – elles
aussi membres du réseau- et très actives dans les Pays ciblés par
Washington au moins depuis le « Printemps Arabe« .
Le Cairo Institutes for Human Rights Studies
(CIHRS) est une ONG clef du réseau et est également membre de la FIDH
(Fédération Internationale des Droits de l’Homme). Elle fut fondée en
1993 par Bahey El Din Hassan qui fut élu membre du Comité Exécutif du
REMDH lors de sa seconde réunion en 1997. En décembre 2011, il participa
à une réunion de l’Atlantic Council co-organisée par le Rafik Hariri Center for the Middle East et portant sur le sujet de l’Egypte dont il est originaire.[7] Il fut notamment question de l’arrestation des membres d’Amnesty International, de Human Rights Watch et de la National Endowment for Democracy accusés d’ingérence dans les affaires égyptiennes.
Bahey El Din Hassan du Cairo Institute for Human Rights Studies à l’Atlantic Council, le 2 Décembre 2011.
Le CIHRS de Bahey El Din Hassan joue un rôle
important car elle est en réalité l’organisation chargée du lobbying du
REMDH et de la NED au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à
Genève. L’organisation participe à un maximum de sessions concernant les
Etats du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord. Le concept d’ingérence
étant le mot d’ordre de cette organisation, c’est également elle qui
accuse certain gouvernements de violer les droits de l’homme afin
d’obtenir le soutien du Conseil pour une intervention prétendument
humanitaire. Ce fut le cas pour la Syrie, pour lequel Radwan Ziadeh,
récipiendaire d’une bourse de la NED, put s’exprimer au nom du CIHRS
lors de la 18ème Session Spéciale du Conseil des Droits de l’Homme [8]. L’organisation permet donc d’introduire d’autres organisations membres du REMDH au Conseil des Droits de l’Homme comme le Damascus Center for Human Rights Studies de Radwan Ziadeh. Ce dernier participe par ailleurs aux tables rondes remettant le Democracy Award, récompense offerte aux militants des droits de l’homme triés sur le volet par le département d’Etat étasunien.[9]
La Ligue Libyenne des Droits de l’Homme (LLDH) est
également membre du REMDH depuis 1999, et y fut officiellement
représentée par Ali Zeidan qui deviendra plus de dix ans plus tard le
porte parole du CNT Libyen ainsi qu’un négociateur des intérêts
pétroliers de la Libye avec les puissances qui l’attaquent. Ali Zeidan
fut également à l’origine de la légende des prétendus 6000 morts de la
répression de Kadhafi. La LLDH accusa également le gouvernement libyen
d’un tas d’exactions non-documentées lors de la 15ème Session Spéciale
du Conseil des Droits de l’Homme en Février 2011. Ces éléments, sans
enquête préliminaire, furent successivement pris au sérieux par le
Conseil des Droits de l’Homme puis par l’Assemblée Générale. Ils
devinrent ensuite la justification des Résolutions 1970 et 1973 du
Conseil de Sécurité. Pourtant, ces allégations ne reposaient sur aucune
preuve et plusieurs ministres du Conseil National de Transition libyen
étaient auparavant – ou au même moment- également membre de cette Ligue
Libyenne des Droits de l’Homme.[10]
Sliman Bouchuiguir lors de la 15ème Session Spéciale Du Conseil des Droits de l’Homme.
Quant à son secrétaire général et porte parole au
Conseil des Droits de l’Homme Sliman Bouchuiguir, il est depuis devenu
ambassadeur de la « Libye libre » en Suisse et fut l’auteur en 1979 de
« L’Utilisation du Pétrole en tant qu’Arme Politique: Un Cas d’Etude de
l’Embargo Arabe sur le Pétrole de 1973”. [11] Cette étude fut réalisée sous la responsabilité de Bernard Reich à la Washington University.
Bernard Reich est un des grands théoriciens de la politique commune des
Etats-Unis et d’Israël au Moyen Orient et s’intéresse également à la
politique d’Israël en Afrique. Il est un grand défenseur du Projet de Nouveau Moyen Orient. Il est en outre consultant pour un nombre incroyable d’instituts, notamment pour l’Atlantic Council.[12]
Suzanne Nosel, nouvelle Directrice Exécutive d’Amnesty International depuis le 2 Janvier 2012.
Le REMDH a également accrédité une liste de « Membres
Associés » au réseau. Certaines organisations sont bien connues pour
leur lien avec le département d’Etat Américain comme Amnesty
International. Sa nouvelle Directrice Exécutive, Suzanne Nosel, arrive
fraichement du Bureau de la Mission Permanente des Etats-Unis aux
Nations Unies.
La présidente de sa branche française, Geneviève
Garrigos, fut la première à déclarer sous la pression manifeste de la
chaîne de communication du Ministère des Affaires étrangères, France 24,
« nous avons reçu des informations comme quoi Kadhafi aurait des
mercenaires » avant de reconnaître cinq mois plus tard que « ceci
n’était qu’une rumeur diffusée dans les médias ».[13]
-C’est sa branche Suisse, cette fois en la personne
de Manon Schick, qui exprima publiquement la nécessité d’une opération
militaire pour sécuriser une possible « mission humanitaire » en Syrie. [14]
Parmi les autres membres du réseau figurent également
des organisations très actives dans la diffusion du message d’ingérence
humanitaire à la fois dans les médias et au sein du Conseil des Droits
de l’Homme comme Human Rights Watch USA où Susan Nosell a également exercé en tant que Chargée des Opérations.[15]
Ces prétendues ONGs sont en réalité des Organisations
Para-Gouvernementales dont l’objectif est clairement d’introduire le
concept d’ingérence dans les régions où l’OTAN et ses alliés souhaitent
intervenir pour poursuivre leurs intérêts géostratégiques. Ces ONGs
agissent en contradiction totale avec les statuts d’ECOSOC (Conseil
Economique et Social des Nations Unies), office chargé de les
accréditer. Elles ne devraient en effet pas recevoir de fonds de
gouvernements pour obtenir certaines accréditations.[16]
Il est maintenant connu que cette contrainte peut facilement être
contournée par l’intermédiaire des financements de grandes fondations,
de réseaux, mais aussi par l’intermédiaire de la NED et des nombreux
partenariats qu’elle parvient à créer. Ces organisations n’entretiennent
pas nécessairement de liens avec des services de renseignement
étrangers mais se comportent comme ces services de renseignement: elles
collectent des informations sur la situation des pays et fabriquent la
propagande qui sera ensuite distillée au Conseil des Droits de l’Homme.
Mais aussi, elles nuisent à la véritable Société Civile locale: la
divisent et la privent de sa légitimité, tout en recrutant en son sein
les individus et organisations qui suivront leur agenda politique.
AFRICOM: L’OTAN Humanitaire pour l’Afrique.
L’Organisation des Nations Unies, dont la Charte et
la structure ont été imaginés afin de permettre l’expression des Etats
souverains et elle a pour but de promouvoir un dialogue permettant une
stabilité internationale. Elle semble malheureusement avoir été
complètement corrompue par certaines puissances dont l’arrogance et le
déclin conjugués, les poussent de plus en plus à agir derrière ces
prétendues ONGs. Ce simple constat devrait amener à une réflexion quant
aux intentions mêmes de ces ONGs dont les résultats sont
incontestablement nuisibles à l’équilibre international.
Dans ce contexte, le Réseau Euro-méditerranéen des
Droits de l’Homme apparaît finalement pour ce qu’il est: une entreprise
commune des Etats-Unis et de l’Union Européenne pour parvenir au projet
ultime: la globalisation de l’OTAN. Dans un premier temps, il
s’agissait de priver les Nations Européennes de leur souveraineté, de
les occuper et d’intégrer leurs armées dans l’OTAN. Dans un second
temps, il fallut coopter la politique étrangère de ces mêmes Nations au
profit de l’OTAN. Ces Nations doivent alors mettre en application les
stratégies d’intimidation du Soft Power, visants à créer des
prétextes humanitaires d’intervention. Enfin, il s’agira ensuite de
coopter les voisins et anciennes colonies des Nations Européennes comme
c’est actuellement en cours avec AFRICOM (Commandement Armé des
Etats-Unis pour l’Afrique). AFRICOM a pour vocation de devenir un OTAN
de l’Afrique et entraîne déjà depuis 2002 de nombreuses troupes
africaines. C’est en réalité AFRICOM qui mena les premières opérations
contre la Libye, l’OTAN n’interviendra qu’en second. Quant à la doctrine
du Soft Power, et sa Responsabilité de Protéger, qui a
-comme on le sait- tant protéger les vies libyennes, elles sont mises en
oeuvre par ce Réseau Euro Méditerranéen des Droits de l’Homme dont les
objectifs sont désormais connus.
Julien Teil
[1] Security cooperation with the Mediterranean region and the broader Middle East http://www.nato.int/docu/mediterranean/secopmed-e.pdf
[2] Istanbul Cooperation Initiative http://www.nato.int/cps/en/natolive/topics_58787.htm?
[3] L’Organisation commune des regions sahariennes,
(OCRS) s’étalait dans le Sahel et le Sahara. Elle comprenait le Mali,
le Niger, le Tchad, et L’Algérie. Le but alors recherché par la France
était la réunion de toutes les ressources importantes de la région dans
un même Etat pour en faciliter l’extraction (Gaz, Pétrole et Uranium).
Le projet fut abandonné avec l’acroissements des mouvements de
libération africains. La France dissolva le projet suite à
l’indépendance de l’Algérie en 1962.
[4] Le Mandat Français en Syrie
(1920-1946) découlait directement des accords de Sykes-Picot. Plusieurs
projets furent imaginés mais tous étaient basés sur l’idée d’un
découpage communautaire de la Syrie. Certaines revendications
communautaires contemporaines au mouvement d’opposition à Bachar Al
Assad qui a démarré début 2011 étaient à l’origine proposées par la
France lorsqu’elle était la puissance mandataire.
[5] Report from the Founding Meeting of the Euro-Mediterranean Human Rights Network (1997)
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDgQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.euromedrights.org%2Ffiles.php%3Fforce%26file%3Dreports%2Femhrn-report-1997-1.pdf&ei=IHSRT9qZDIm2hQfGrJybBA&usg=AFQjCNFDsPfKs8tKdlF6VAopg3riw6VqAw
[6] Core Network Documents: http://www.euromedrights.org/en/permalink/3055.html
[7] The Atlantic Council’s Rafik Hariri Center for the Middle East held a lunch discussion with Bahey El Din Hassan,
Director of the Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) and
one of Egypt’s leading human rights activists, on December 2, 2011.
http://www.acus.org/event/discussion-egypt-bahey-el-din-hassan
[8] Intervention de Radwan Ziadeh lors de la 18 Session Spéciale du Conseil des Droits de l’Homme.
http://www.unmultimedia.org/tv/webcast/2011/12/cairo-institute-18th-special-session-human-rights-council.html
[9] Syrie: Ingérence ou Médiation ? – Centre pour l’Etude de l’Ingérence-
http://www.youtube.com/watch?v=w4d7hwYjslk
[10] Guerre Humanitaire en Libye: Il n’y a pas de preuves !
http://www.youtube.com/watch?list=PLCB002CA22CCB7713&feature=player_embedded&v=koYzkEWHtQA
[11] The Use of Oil as a Political Weapon: A Case Study of the 1973 Arab Oil Embargohttp://books.google.fr/books/about/The_use_of_oil_as_a_political_weapon.html?id=G7NbNQAACAAJ&redir_esc=y
[12] Dr Bernard Reich ; Lectures, Presentations and Seminars
http://www.nbrconsulting.com/DrReich/lectures/universities-us.shtml
[13] Les Mercenaires de Kadhafi et la Division de l’Afrique:
[14] Op cit. Syrie: Ingérence ou Médiation ? – Centre pour l’Etude de l’Ingérence- http://www.youtube.com/watch?v=w4d7hwYjslk
[15] Pour une biographie plus complète de Suzanne Nosel, consulter: http://www.youtube.com/watch?v=-qTSWe2UJ3c
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