Ukraine, Islande, Arabie saoudite… Douze chefs d’Etat et de gouvernement, dont six en activité, sont possesseurs de sociétés offshore, selon les documents que « Le Monde » et 106 autres médias ont pu consulter.
C’est la plus grande fuite de données de l’histoire du journalisme. « Le Monde » et 106 médias ont eu accès à près de 11,5 millions de documents de l’un des champions mondiaux de la création de sociétés offshore, le Panaméen Mossack Fonseca.
Le « leak » à l’origine des « Panama papers » est une immense base de données sur laquelle 107 médias internationaux ont travaillé pendant près d’un an.
Le directeur et fondateur de la firme mise en cause s’est indigné de la publication des premiers éléments de l’enquête menée par « Le Monde » et 106 autres médias.
A l’instar de plusieurs anciens dirigeants de la FIFA, dont son ex-numéro 2 Jérôme Valcke, le nom du président suspendu de l’UEFA figure dans la base de données de Mossack Fonseca.
« Le Monde » et 106 médias internationaux ont travaillé sur une base de données inédite remise par un lanceur d’alerte anonyme au journal allemand « Süddeutsche Zeitung ». Les informations qu’elle contient lèvent le voile sur l’opacité de la finance offshore.
Des centaines de personnes se sont de nouveau rassemblées pour la quatrième nuit, dimanche, place de la République à Paris. Au programme : des débats, concerts improvisés et fraternisation.
Des centaines de migrants sont arrivés dans les ports des îles de Lesbos et Chios, en vertu de l’accord conclu entre l’UE et Ankara pour couper l’afflux migratoire en mer Egée.
« Le Monde » et 106 autres médias de 76 pays ont eu accès à près de 11,5 millions de documents qui révèlent l’implication de très nombreuses personnalités dans un système mondial de sociétés offshore. Lire le journal